Une porte s’ouvre au soleil
les ombres se dissipent
et s’endorment
sur la neige
Une porte s’ouvre au soleil
les ombres se dissipent
et s’endorment
sur la neige
Qu’est-ce que je fais, me demandes-tu ?
Je fais ce que je suis en train de faire
Je fais ce que je ne fis
Je fais ce que je n’aurai jamais pensé que je ferai
Je fais ce que je dois faire
Pour continuer à exister
Je fais ce qu’est difficile
Je fais en faisant mon présent
Je fais pour mon présent : la Vie !
Je fais pour moi et pour tous
Je fais parce que je dois faire
Je fais les compromis
Je fais pour mon plaisir
Je fais en ne faisant rien
Je fais en le faisant tout
Je fais ce que j’ai eu avoir fait
Je fais ce que j’aurais eu avoir fait
Je fais tous les temps afin d’être
Je fais ce qu’on me demande de faire
Je fais …
Qu’est-ce que je fais?
Je fais ce que toi tu fais pour être toi
Je fais tous les âges
Je fais …
c’est ça que je fais !
Le voyageur prenait un chemin différent ce jour là
il avançait avec sa pensée entre deux univers que l’hantaient
son enfance d’innocence et tendresse à sa gauche
sa vie stoïque radoucit par la nostalgie de la mer
à sa droite .et,
le sablier inexorable et implacable
faisait sa routine programmée!
De son voyage il ne restèrent
qu’un arbre et un lapereau
(Jafsc,Port-Daniel 2016)
Je garde dans mon oreille le grave son de ta voix Son de la Forêt et du mystère! Du paysage séculaire, que sur ta terre, j'ai apprécié Ta voix sera délicatement gardée jusqu'au Temps que la voix profonde de mon Océan viendra l'accompagner! Douce amie, merci!
Quelle belle Toile la vie de tous les jours, le quotidien! Les instants – même les plus fugaces- qui servent à se tenir dans l’Océan de la Parole. Parce que pour moi la Parole est un océan. Un berceau d’Eau Primordiale, où les oiseaux et les êtres profonds ont une coexistence ! Où la Vie et la Mort sont toujours en harmonie et il n’y a pas de crimes, seulement équilibres!
Ah, comme j’aime la Poésie qui me permet d’aller dans ces espaces d’air et d’eau; dans ces espaces d’Amour qui bouillonne , qui se transforme de manière vertigineuse en Métaphore vivante et mourante.
Poésie essentielle du Yin et du Yang, source de mes joies et de mes tristesses! Je t’attends sur le quai des pêcheurs ….
Poésie je t’ai abandonné en mettant des pièges à la Lumière!
Secrètement, entre les veines du vent
inondé de nuit et des fantômes j’ai senti sa respiration
j’ai connu les désirs ardents de la faim
mes pupilles ont enfanté l’Amour, qui, après être sorti de l’utérus vitrée a lancé
ces pleurs
si envieux
si oublié.
Mes métiers à tisser ont fabriqué des couvertures silentes et épaisses!
J’ai voulu chanter et crier, mes mots ont été noués
Après l’accouchement mon temps a été irréel
je ne sais pas dans quels chemins, ni dans quelles routes ou sentiers
j’ai été conduit ni par qui!
J’ai seulement vécu les flammes de nuances nouvellement
forgées comme la lune illuminée par le soleil qui l’embrasse avant d’aller se coucher
(jafsc,Port-Daniel,17 août 2013. Trad.Reverso, corrigé par l’auteur)
Penser en Mer et Basse continue!
Rapidement les pensées sont venues en tourbillon
L’ outremer était sans cesse devant mon regard intérieur, alors
Oui! Alors…
je m’ai donné à répéter les chants et les rythmes de mon Cœur
À danser les battements si doux et calmes
de la mer de ce jour là !
(jafsc,Port-Daniel,2013)
Résolution de 2013 : Écrire aussi en français tant que je le peux!!
La nuit porte toujours conseil, c’est souvent cité.
Mes nuits me portent plutôt des rêves, plus saugrenus et incongruents les uns que les autres. Un vrai collage surrealiste !
De ce collage un parcours non inocent. Absolument pas inocent mais bien au contraire : Estomaquant. Dans un couloir se promène un oiseau, il s’agit d’une sorte de Faisan avec tous les couleurs possibles de l’inventaire naturel des couleurs, et, à bien noter, non seulement dans sa queue mais aussi dans le hale de sa respiration. J’aurais bien voulu avoir cet allure rocambolesque et de porter un chapeau à trois pics sans dessus ni dessous. Attention, attention !! Pas question de dire «blanc bonnet, bonnet blanc», comprends-tu? Une sorte de cacophonie des couleurs printanières en plein hiver. Une brise zouave caresse mes désirs. Quels sont-ils mes désirs? Ahhh ceci serait la mane des penseurs analystes qu’oseraient arriver par ici…
Un de ces jours gris sans nuages, mais juste gris un fantastique bateau pris le large, sur le pont un phantôme vêtu en saltimbanqui faisant ses acrobaties sur le mât pricipal, et sans perche…l’imagines-tu?
Ainsi fût que les nuages commencèrent à rendre la vie difficile aux marins sans boussoles ni sextants!
La nuit, la nuit voltigea et cambriola
pleine d’étoiles, pleine de fragrances
seul, seul
le Batelier et sa chanson seule:
une voix mille étoiles !
tous les Arcanes, des souvenances
Du Fou à la Papesse,
du Charriot à la Mort
Osiris dormait profond
Isis regnait miroitante et rondement !
Du Fou à la Papesse,
le faucon voulait sa chair,
mais,
le poète moribond
habillé en squelette et sans Temps
rêva à son rêve saugrenu
d’une nuit parmi tant d’autres
(jafsc,Port-Daniel,4/01/2013)
Dans la mer il n’y a pas d’avions, ni bateaux sur le ciel, ni paroles que prennent refuge au grenier de mon Silence. Je suis né dans le Silence, fêter le calendrier de mon existence ce n’était pas une chose facile et ainsi commença ma quête de la Maison forteresse, ou Maison château de sabre, peu importe, de celle où certainement au moment de mon passage du Yang au Ying je me réconforterai. Ciel, es-tu habité par quelqu’un d’autre que l’air et ses avions pleins de voyageurs et de touristes?
8 mai 2011
Alors, si je tourne vers le Sud, je ne vois que les rivages
Vers l’Ouest quelques soleils qui prétendent se coucher,
Dans la réalité du bien réel c’est
Nous qui nous couchons
Je l’ai appris d’une sage et vieille dame
Lors d’un repas frontière de l’initiatique
Vers l’Est les fantasmes rouges qu’allaient tout manger, incluant
Tous nos enfants
Vers le Nord, ici où je me trouve
C’est le Grand Nord
Toundra et soleil dormant pour quelques mois para année
Où, dis-moi où te trouves tu ma maison?