Là-bas où Osiris va dormir
c’est le pays de mystères !
C’est le lieu où l’Amour prend la force
pour revenir chaque jour
réchauffer nos cœurs
(jafsc,janvier 2016)
Poésie je t’ai abandonné en mettant des pièges à la Lumière!
Secrètement, entre les veines du vent
inondé de nuit et des fantômes j’ai senti sa respiration
j’ai connu les désirs ardents de la faim
mes pupilles ont enfanté l’Amour, qui, après être sorti de l’utérus vitrée a lancé
ces pleurs
si envieux
si oublié.
Mes métiers à tisser ont fabriqué des couvertures silentes et épaisses!
J’ai voulu chanter et crier, mes mots ont été noués
Après l’accouchement mon temps a été irréel
je ne sais pas dans quels chemins, ni dans quelles routes ou sentiers
j’ai été conduit ni par qui!
J’ai seulement vécu les flammes de nuances nouvellement
forgées comme la lune illuminée par le soleil qui l’embrasse avant d’aller se coucher
(jafsc,Port-Daniel,17 août 2013. Trad.Reverso, corrigé par l’auteur)
Résolution de 2013 : Écrire aussi en français tant que je le peux!!
La nuit porte toujours conseil, c’est souvent cité.
Mes nuits me portent plutôt des rêves, plus saugrenus et incongruents les uns que les autres. Un vrai collage surrealiste !
De ce collage un parcours non inocent. Absolument pas inocent mais bien au contraire : Estomaquant. Dans un couloir se promène un oiseau, il s’agit d’une sorte de Faisan avec tous les couleurs possibles de l’inventaire naturel des couleurs, et, à bien noter, non seulement dans sa queue mais aussi dans le hale de sa respiration. J’aurais bien voulu avoir cet allure rocambolesque et de porter un chapeau à trois pics sans dessus ni dessous. Attention, attention !! Pas question de dire «blanc bonnet, bonnet blanc», comprends-tu? Une sorte de cacophonie des couleurs printanières en plein hiver. Une brise zouave caresse mes désirs. Quels sont-ils mes désirs? Ahhh ceci serait la mane des penseurs analystes qu’oseraient arriver par ici…
Un de ces jours gris sans nuages, mais juste gris un fantastique bateau pris le large, sur le pont un phantôme vêtu en saltimbanqui faisant ses acrobaties sur le mât pricipal, et sans perche…l’imagines-tu?
Ainsi fût que les nuages commencèrent à rendre la vie difficile aux marins sans boussoles ni sextants!
La nuit, la nuit voltigea et cambriola
pleine d’étoiles, pleine de fragrances
seul, seul
le Batelier et sa chanson seule:
une voix mille étoiles !
tous les Arcanes, des souvenances
Du Fou à la Papesse,
du Charriot à la Mort
Osiris dormait profond
Isis regnait miroitante et rondement !
Du Fou à la Papesse,
le faucon voulait sa chair,
mais,
le poète moribond
habillé en squelette et sans Temps
rêva à son rêve saugrenu
d’une nuit parmi tant d’autres
(jafsc,Port-Daniel,4/01/2013)