Nous ne sommes pas preparés pour l’inusité du contre-sens. Les paradoxes sont un très bon excercise pour l’esprit. Merci de ta visite et lecture du Silence de Lumière!
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Meditation sur les ombres
Une porte s’ouvre au soleil
les ombres se dissipent
et s’endorment
sur la neige
Ce n’est pas si simple !
L’Ombre nécessite de la Lumière ! N’ignore jamais ta Lumière pour voir tes propres ombres et les apprivoiser!
Poème visuel : Penombre dans un matin ensoleillé
Poésie je t’ai abandonné !
Poésie je t’ai abandonné en mettant des pièges à la Lumière!
Secrètement, entre les veines du vent
inondé de nuit et des fantômes j’ai senti sa respiration
j’ai connu les désirs ardents de la faim
mes pupilles ont enfanté l’Amour, qui, après être sorti de l’utérus vitrée a lancé
ces pleurs
si envieux
si oublié.
Mes métiers à tisser ont fabriqué des couvertures silentes et épaisses!
J’ai voulu chanter et crier, mes mots ont été noués
Après l’accouchement mon temps a été irréel
je ne sais pas dans quels chemins, ni dans quelles routes ou sentiers
j’ai été conduit ni par qui!
J’ai seulement vécu les flammes de nuances nouvellement
forgées comme la lune illuminée par le soleil qui l’embrasse avant d’aller se coucher
(jafsc,Port-Daniel,17 août 2013. Trad.Reverso, corrigé par l’auteur)
Ombre et Lumière
Ombre et lumière
(José Adolfo Segura Cabezas, Saint-Lin-Laurentides 11 mars 2010)
Un arbre, deux arbres, trois arbres, une forêt
Une racine, deux racines, trois racines : la terre
Une terre, deux terres, trois terres : l’Univers
Une larme, deux larmes, trois larmes : je pleure
Un sanglot, deux sanglots, trois sanglots : la déchirure
La rupture,
le pont est disloqué, rompu, cassé
Les feuilles se transforment, la glace coupe l’âme
Tout s’écrase quand le tronc tombe, quand la racine se désagrège
Une lame, deux lames, trois lames,
L’Ombre
Assaille l’unité de l’Être,
Le royaume du Mal
Prends la forme d’un miroir
Mon cœur se cache, s’oubli, il a peur
Ma peur s’accommode quand elle prend la barre
De la barque de mon corps
elle cherche le refuge avec ardeur, ferveur, exaltation,
elle cherche l’équilibre, le verve et le lyrisme
elle trouve la froideur, un labyrinthe, le délire
Le chemin se fait dur, très scabreux
des petites chandelles
se transforment en torches que proclament la Justesse
des multiples flambeaux illuminent nos cavernes où se cache notre Peur
Alors, chers passants, passagères, passagers
De l’Existence humaine
C’est le Verbe, la Parole,
C’est l’unique et merveilleux Mot que je ne nomme
Parce qu’évident dans son Essence
Transformé en poème de la Vie, en berceuse de l’habituel,
Métamorphosé en rêve d’harmonie intime
L’unique, l’Unique, l’unique
Qu’habitera pour toujours mon océan secrète, mon vaste Univers du dedans
Le superbe Souffle du dialogue entre mon Yin et mon Yang,
Le nommons Amour, nous les humains
Parmi toutes les divinités qui demeurent dans mon âme intense et sereine
Mon Dieu est dedans, mon Guru est dedans, mon verbe bouddhique!
Ils logent tous dans mon cœur, dans mon esprit
C’est eux qui donnent la sève que revivifie mon arbre, ses racines son feuillage!
Le fils, le petit-fils, l’arrière petit fils
Le Survivant inébranlable de la filiation que se régénère avec chaque goute de pluie.
Discrètement ….
Ça monte l’histoire des cactus, ils sont si capricieux, robustes ses bras,
opaques mais pléthoriques
RIP, RIP, RIP
les assoiffés qui n’ont pas réussi ni avec leur lames ni avec leurs ongles
doivent se rendre discrets devant les serpents et les scorpions
La discrétion est de mise si vous n’avez participé au dernier bingo
paroissial!
Ou vous n’avez pas étudié l’évangile selon Saint Jean
Les ténèbres sont toujours là
au centre de la Lumière
N’illuminez pas trop le cœur qui bat en sourdine!!
Amen.