Quand un chat te regarde, et que tu ne peux saisir le fond de sa pensée de chat
on a l’impression de rester desarmé devant un être qui veut communiquer mais pour lequel tu n’a pas le code,
Cela arrive aussi entre des humains
Jafsc, 26 mai 2017
Qu’est-ce que je fais, me demandes-tu ?
Je fais ce que je suis en train de faire
Je fais ce que je ne fis
Je fais ce que je n’aurai jamais pensé que je ferai
Je fais ce que je dois faire
Pour continuer à exister
Je fais ce qu’est difficile
Je fais en faisant mon présent
Je fais pour mon présent : la Vie !
Je fais pour moi et pour tous
Je fais parce que je dois faire
Je fais les compromis
Je fais pour mon plaisir
Je fais en ne faisant rien
Je fais en le faisant tout
Je fais ce que j’ai eu avoir fait
Je fais ce que j’aurais eu avoir fait
Je fais tous les temps afin d’être
Je fais ce qu’on me demande de faire
Je fais …
Qu’est-ce que je fais?
Je fais ce que toi tu fais pour être toi
Je fais tous les âges
Je fais …
c’est ça que je fais !
Ah mon ami et camarade Luis Silva, en bon éclaireur tu es partit avant .Merci de nous recevoir quand nous arriverons!
Où es-tu? Dans quelle Galaxie se trouve le Paradis? Ou il est au fond de ton âme même?
Pour le moment je parcours mes labyrinthes et je cherche où placer ma tête.
À bientôt ou à plus tard on ne sais jamais!
Je t’embrasse !
José Adolfo
De ma collection de poèmes aux êtres ou sujets délaissés.
ODE À LA VACHE Être généreux! Douce vache sacrée, mère de notre nourriture et de nos enfants affaiblis te mettons dans un étable te torturons avec la ferraille Tes seins de plénitude qu'ont tant donné aux enfants et aux astronomes à la vie des reines source de jouissance, de guérison. malgré cela te faisons vivre dans un Apocalypse éternel et constamment aux portes du jugement final Le Paradis devrait être ton pâturage en réalité pour toi et toutes tes sœurs, tes mères et tes grand-mères, et toute génération d'arrière-arrière grand-mères Combien de vies, combien de palais comblés par ton lait sacré tellement tu nous as donné Ta chair, une offrande de sacrifice à chaque jour et notre rétribution où se trouve-elle? Ne m'oblige vache généreuse, ne m'oblige à confesser mon gêne ne m'oblige à te dire le plein de violence qu'habite notre espèce, ne m'oblige à cacher ma tristesse quand je me regarde dans tes pupilles douces et innocentes Je n'existe plus dans ton regard d'Amour et de tendresse toujours prête pour affronter le sort que t'infligeons!
Quand la Page est blanche, il est difficile de sortir les images et les mots qui sont cachées dans le Blanc. Comment faire? Comment produire quelque chose que puisse construire un pont entre celui qui écrit et celui que lit? Éternel problème dont les solutions se comptent par myriades. Combien de belles façons et de moins belles aussi! Nous tous, confrontés à ce dilemme avons dès notre arrivée au monde la « créativité primaire » heureusement et outillés ainsi nous essayons de trouver les matériaux pour la construction de l’intérêt mutuel. Il faut dire que la langue française n’est pas ma langue maternelle, mais ‘presque’ après de nombreuses années à l’habiter et m’en laisser imbiber. C’est la raison du pour quoi j’ai commencé à activer ce blog en Français afin de faire des ponts avec mes amis francophones qui m’ont bien accueilli. Ce ‘post’ n’a pas de titre. La raison est simple : le Titre est la Porte d’Entrée à un écrit, habituellement je le place à la toute fin mais cela dépend si je peux ou non faire une synthèse pour laquelle j’ai la clé! Aujourd’hui je n’ai pas de clé! Mais vous êtes invité ou invitée à me faire part dans vos commentaires quel Titre nous, vous et moi, pourrions proposer !
Quelle belle Toile la vie de tous les jours, le quotidien! Les instants – même les plus fugaces- qui servent à se tenir dans l’Océan de la Parole. Parce que pour moi la Parole est un océan. Un berceau d’Eau Primordiale, où les oiseaux et les êtres profonds ont une coexistence ! Où la Vie et la Mort sont toujours en harmonie et il n’y a pas de crimes, seulement équilibres!
Ah, comme j’aime la Poésie qui me permet d’aller dans ces espaces d’air et d’eau; dans ces espaces d’Amour qui bouillonne , qui se transforme de manière vertigineuse en Métaphore vivante et mourante.
Poésie essentielle du Yin et du Yang, source de mes joies et de mes tristesses! Je t’attends sur le quai des pêcheurs ….
La Vie s’envole à des petits envols solidaires!
Quelques fois la Folie nous désarme !
Consonancias y Disonancias o el Eco del Murciélago de Abril
« The Past doesn’t exist, The Future is my Present, because Time follows me »
(A person with a serious schizophrenia learn me this lesson some years ago)